A toi parti au large
Il suffit d'un regard sur la mer
Pour me souvenir de toi
Benoît.
La houle fait chavirer mon coeur,
Les embruns brouillent mes yeux,
Le chant des vagues inlassablemment me rappelle ta voix,
L'écume des rouleaux et la mer déchaînée, ton énergie.
Tu es parti pour un voyage lointain,
Sans bagage.
Un voyage sans retour.
Le vide est si grand, l'absence si douloureuse.
Les marées se succèderont aux marées, comme les années,
Mais tu ne seras jamais bien loin.
Ton sourire éclatant saura réchauffer mon coeur.
Et quelque part dans le ciel, à la nuit tombée,
Il y aura toujours une étoile, plus étincelante que les autres
Qui me fera un signe et me guidera pour continuer.
Sans toi.
Salut marin, salut cousin, je t'aimais tant.
"Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis"