Nationalités espagnol, français

« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences.
Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »

Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.

Le petit plus : Dernier livre de Delphine de Vigan, et une fois encore, captée, captivée. J'ai adoré ce livre, le thème abordé, et cette construction si particulière, où l'on passe d'un personnage à l'autre pour arriver à une unité, une harmonie. Si agréable à lire, si beau, poétique. Je n'en dirai pas plus, tout se trouve dans le domaine du ressenti, je vous laisse découvrir.

Résumé

New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé.
Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige.

Le petit plus : un livre offert par une amie, elle se reconnaîtra. Merci pour ce cadeau, un très beau récit. J'ai aimé immédiatement cet homme, droit, solide mais à la fois fragile et plein de doute.

Pour aller plus loin, derniergardiendellis.tumblr

Résumé

Après avoir donné naissance à une petite fille, Cora Salme reprend son travail chez Borélia. La compagnie d'assurances vient de quitter les mains de ses fondateurs, rachetée par un groupe qui promet de la moderniser. Cora aurait aimé devenir photographe. Faute d'avoir percé, elle occupe désormais un poste en marketing qui lui semble un bon compromis pour construire une famille et se projeter dans l'avenir. C'est sans compter qu'en 2010, la crise dont les médias s'inquiètent depuis deux ans rattrape brutalement l'entreprise. Quand les couloirs se mettent à bruire des mots de restructuration et d'optimisation, tout pour elle commence à se détraquer, dans son travail comme dans le couple qu'elle forme avec Pierre. Prise dans la pénombre du métro, pressant le pas dans les gares, dérivant avec les nuages qui filent devant les fenêtres de son bureau à La Défense, Cora se demande quel répit le quotidien lui laisse pour ne pas perdre le contact avec ses rêves.

Le petit plus : une très belle découverte. On ne s'étonne malheureusement pas de ce qui peut se passer dans certaines entreprises et des dégâts irréversibles que cela peut causer à l'humain. On se prend d'affection pour Cora. On suit sa descente aux enfers, et les drames personnels qui en découlent, dans l'attente et l'espoir qu'elle trouve la force de repartir.

Aujourd'hui tout va très vite, trop vite. On ne sait plus prendre le temps.

Les SMS et les mails ont remplacé les lettres et les cartes postales.

On se parle via les réseaux sociaux, on a plein d'amis virtuels.

On n'achète plus dans les magasins, mais sur des plates formes par internet.

Si on prenait le temps de contempler tout ce qui nous entoure et qui est si beau ! Si on prenait le temps de partager.

La nature, l'art, la lecture, le cinéma offrent tant de possible.

J'aimerais par ce blog vous faire partager ce qui m'enthousiasme.

La peinture, plus particulièrement le courant impressionniste, qui me touche profondément

Le cinéma intimiste, je suis fan des cinémas d'Art et Essais comme l'Arvor, le TNB et toutes les petites salles aux alentours de Rennes qui ne vivent que par et pour le cinéma.

La lecture qui est un moyen d'évasion, un véritable voyage.

En résumé, tout ce qui me permet de sortir du réel.

Par la même occasion, je vous laisse découvrir également le fruit de mes créations : décorations d'objets en bois, huiles et acryliques sur toile.

Ces parenthèses créatives me sortent du quotidien et m'apportent apaisement et bonheur. Elles sont mon havre de paix.

Je suis rarement satisfaite de mes productions mais le regard de ceux qui m'entourent et qui m'aiment m'encourage et m'incite à persévérer.

Tout au long de ce blog, je vous parlerai de mes passions, de mes découvertes, illustrées par des albums photos.

Je vous souhaite un bon voyage dans la beauté.

Isabelle

Une nouvelle peinture, acrylique sur toile de 80x65 cm, une première pour moi, je n'ai jamais travaillé sur un format aussi grand.

Envie d'ailleurs, de beauté, de calme, la peinture est mon échappatoire en ce moment. Elle me permet de ne penser à rien, de me faire plaisir et de partager mes toiles avec ceux qui me sont proches.

Merci pour vos impressions positives et vos encouragements !

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas alimenté mon blog.

L'angoisse de cette pandémie et le confinement m'ont fait me replier sur moi-même jusqu'à ce que je retrouve le chemin de mes pinceaux.

Peinture acrylique réalisée à main levée sans esquisse préalable, en deux semaines à raison d'une heure par jour.

Une fenêtre pour s'échapper du confinement

Benoîte s’éteint en juin 2016 à Hyères, à 96 ans. Écrivaine comblée, mère et grand-mère heureuse, femme de combats remportés. Mais ce que ce livre raconte, ce n’est pas juste le deuil hélas ! prévisible d’une mère admirée et aimée, mais un double deuil : voici le terrible sens du titre, La mère morte. « Maman, mon dernier rempart contre la mort. Bientôt, ce sera moi le rempart pour ma fille ».
Le 1er avril 2016, la fille de Blandine de Caunes, Violette, 36 ans, meurt dans un banal accident de voiture, laissant orpheline sa fille Zélie. L’ordre du monde est renversé : Benoîte s’accroche à la vie, Blandine sombre, Violette n’est plus. De Benoîte Groult, sa fille a hérité l’humour et la force vitale.

Le petit plus : un grand plaisir à la découverte de ce livre, merci Télérama ! Très bien écrit, plein de vie et d'espoir malgré deux deuils. Personnellement, il m'a beaucoup aidée à appréhender la fin de vie de ma maman que j'ai tant aimé et que je ne reconnais plus.